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HISTOIRE DE NOTRE L'EGLISE

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Historique de l’église Saint Amand de Spy

 

 

 

L’église actuelle remplace l’église de style roman qui datait des années 1200. Les guerres et les aléas de l’histoire l’avaient fréquemment malmenée au point qu’elle fut plusieurs fois restaurée ou reconstruite.

 

L’ancienne église était déjà dédicacée à Saint Amand. Contrairement à l’édifice actuel qui est orienté nord - sud, elle était positionnée d’est en ouest. L’entrée faisait face à l’école paroissiale et le chœur se situait dans la propriété de l’actuel notaire.

 

La population s’étant considérablement accrue à la fin du XIXème  siècle, les autorités de tutelle la trouvèrent trop petite et la firent démolir en 1898. Le cimetière qui l’entourait était déjà désaffecté depuis 1869.

 

L’église actuelle a été construite de 1899 à 1901. Elle a été dédicacée à Saint Amand le 17 mai 1901 par l’Evêque  de Namur, Monseigneur  Thomas-Louis HEYLEN. Le seuil de cet imposant édifice se situe à 183 mètres d’altitude. Le clocher s’élève à 52 mètres et est surmonté d’un coq de deux mètres.

 

Cette construction résulte d’un projet ambitieux car, à l’époque, « on la voulait la plus grande et la plus belle de toute la Basse-Sambre, après l’abbatiale de Floreffe ! ». Ne disait-on pas aussi que le curé de l’époque rêvait de devenir doyen entre Namur et Gembloux. Ce titre envié reviendra finalement aux curés-desservants de Saint-Servais et Auvelais après la grande guerre de 14-18.

 

Les autels et les bancs de communion sont en marbre blanc, ornés de marbre rouge. Ils sont l’œuvre de VERMEULEN de Louvain.

 

L’artiste MEUNIER travailla plus d’un an pour peindre les tableaux représentant la Cène qui se trouvaient jadis dans le chœur. De plus, des peintures sur toile pouvaient être admirées tout autour du triforium. A l’instar de l’église abbatiale de Maredsous, ces toiles représentaient la vie de saint Antoine de Padoue. Il est acceptable de penser que ce choix avait été influencé par les pères Capucins qui, à l’époque, occupaient l’actuel château BASTIN. On sait que cette congrégation avait une dévotion particulière pour ce saint.

 

Dans le chœur subsistent aussi de beaux vitraux d’époque représentant des scènes de la vie de Jésus et de la Vierge Marie. Ces œuvres sont signées J. VOSCH (1898).

 

 

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A voir aussi dans l'église :

 

un tableau de Paul PARFONDRY
(début XXème siècle), copie d'un tableau de P.P.RUBENS :

" La conversion de saint Roch ",

 

des fonds baptismaux de l'ancienne église

 

ainsi que deux imposantes statues de Saint Pierre et Saint Paul

(milieu de XIXème siècle).

 

 

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La paroisse abrite aussi une belle statue en peuplier de Saint Amand du XVIIème siècle, un reliquaire de saint-Roch daté de 1747, un ostensoir en argent de la même époque.

 

En 1904, une vaste chapelle dite " chapelle des congrégations" fut adjointe à l’église. Elle servait à la célébration du culte pour les  nombreuses communautés de religieux et religieuses ayant fuit la France suite à la loi anticléricale, dite Loi COMBES, du début du XXème siècle.

 

Durant la seconde guerre, le 13 juin 1943, les cloches furent enlevées par l'occupant allemand. Remplacées en novembre 1949 par de nouvelles cloches provenant des fonderies SLEGERS de Tellin, elles furent bénites en grandes pompes, en présence d’une foule en liesse.

 

La guerre avait fortement endommagé les vitraux et les peintures. L'abbé CABOUY, collecta un dimanche par mois, entre 1953 et 1965, pour effectuer les travaux d'entretien nécessaires. C'est ainsi qu'au cours de ces 13 années, nous relevons des notes annuelles assez élevées telles que : 132.000 FR. et plus pour l'entretien des orgues, 76.500 FR. pour rénover l'électricité, 85.400 FR. pour des travaux de peinture (avec de nombreux rappels !) ainsi que 57.000 FR. pour une douzaine de vitraux.

 

En février 1999, une tempête emporta tout un pan de toiture du clocher. Les membres de la fabrique d'église en profitèrent pour solliciter les édiles communaux et demander une restauration de la toiture, de l'électricité et de la peinture.

 

La paroisse connu de belles manifestations en 2001 à l'occasion du 1OOème anniversaire de la consécration de l'église.

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histoire d'un coq

Histoire d’un coq

 

Il était une fois … un coq, ooh, pas n’importe quel coq, le plus beau, le plus fier, le plus vigilant de tous car il surmonte tous ses congénères du haut du clocher de la belle église de Spy.

 

Il y a quelques semaines, les yeux levés, des paroissiens étonnés s’interrogeaient :

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« Mais où est donc notre coq ? »

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Le bel animal avait disparu ! S’était-il sauvé ? Etait-il tombé ? Avait-il été dérobé ? Des tentatives d’explication des plus fantaisistes courraient ... On l’avait posé sur le clocher de l’église de Moustier et l’on avait fêté l’événement en grandes pompes, avec les autorités et la presse. Faux … Faux … Ouf ! Tout cela est faux !

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L’explication est bien plus simple

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Notre coq était parti se faire un brin de toilette, une petite cure de jouvence … à Dinant. Profitant de l’imposant échafaudage ceinturant la tour du clocher, les ouvriers de la firme BAJART l’avait simplement démonté et envoyé à la dinanderie CLABOTS en vue de sa restauration.

 

Et le 29 septembre, sans tambour ni trompette, notre coq, tout clinquant, a retrouvé sa place au sommet du clocher où il trône depuis avec grande fierté.

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« Un nouveau coq et pas d’inauguration officielle ! »

me direz-vous.

 

Oui, c’est vrai, la pose d’un coq n’est pas chose courante. Mais, dans notre cas, il s’agissait simplement d’une remise en place après restauration et non de l’inauguration d’un nouveau coq.

 

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Que sait-on de lui ?

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Eh bien, notre coq est encore bien jeunet car il date de 1981. Il n’a donc que 35 ans et est dans une superbe forme. L’explication, de cette jeunesse, nous est donnée en deux temps. Certains paroissiens se souviennent qu’en 1981, le vieux coq s’était fracassé sur le parvis de l’église et avait donc dû être remplacé.

 

La preuve de sa nouveauté nous a été donnée à l’occasion de sa remise en place. En effet, beaucoup d’informations sont gravées sur la queue de notre gallinacé. C’est ainsi que nous savons aujourd’hui, que ce fier et beau coq a été terminé le 20 novembre 1981, à la dinanderie BIETTLOT à Dinant, et qu’il a été réalisé par K. PIZINGER de Bouvignes-sur-Meuse.

 

C’est ce 29 novembre 2016 à 14 h 30 que notre beau coq, tout ragaillardi, a retrouvé sa place sur la pointe de la croix terminale au-dessus du clocher. Il y a été replacé par Vincent DELHALLE, artisan ferronnier aux ateliers VD METAL.

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Il ne faisait pas très bon se hisser à la pointe du clocher car le vent soufflait en rafales. Mais j’ai tout de même pu assister et immortaliser le retour de notre beau coq qui, dès réinstallé, s’est mis à chanter à tue-tête.

 

Bernard VANDENBULCKE

Les petits mystères de l’église de Spy

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Un soir de juillet 2008, étant à l’église, je reçu la visite de monsieur Roland PARFONDRY. Il était à la recherche d’un tableau peint par son aïeul, Paul PARFONRY. D’après ses recherches, ce tableau devait vraisemblablement se trouver dans notre église.

 

Effectivement, je me souvins qu’un grand tableau avait été retrouvé en 2000, dans une annexe, sous des gravats, lors des travaux de rénovation entrepris dans le cadre du 100 anniversaire de la consécration de l’église.

Je me souvins également que l’abbé Jacques JEANMART, le conservateur du musée diocésain de Namur de l’époque, l’avait examiné et préconisé une légère restauration : un nettoyage léger de la toile et de son encadrement.

 

Aucune information n’était disponible sur l’origine de cette toile et, moins encore, sur sa présence dans notre église.

Elle avait cependant été photographie en 1968 dans le cadre du répertoire photographique des sanctuaires de Belgique, un inventaire de l’IRPA (Institut Royal du Patrimoine Artistique).

 

Quelqu’un connaît-il l’origine de cette peinture ? Comment et depuis quand est-elle arrivée dans notre église ?

 

Voici, ci-dessous, un article très intéressant de
Roland PARFONDRY après sa visite de 2008.

 

Bonne lecture, Bernard.

 

«L’église de Spy peut s’enorgueillir d’une pièce de collection assez intéressante. Par mes recherches antérieures, j’avais repéré l’existence d’un tableau dans la base des données de l’IRPA Institut Royal de Patrimoine Artistique, intitulé « Répertoire photographique des Sanctuaires de Belgique », dont le peintre se dénommait PARFONRY.

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Cette peinture intitulée « Saint Roch intercédant auprès du Christ en faveur des pestiférés » était en fait une copie d’un original de Pierre Paul RUBENS se trouve dans le fond de l’église St. Amand à Spy.

 

Etait-il possible que cette peinture soit l’œuvre de Paulo le barbouilleur, ce Paul PARFONRY issu de notre lignée, ce peintre mondain parisien ? Ce fis de François-Xavier, né à Paris en 1857. Ce fut ma première réflexion à ce moment.

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Une première visite au curé de Spy, le 25 janvier 2007, m’apprit bien peu de choses, à l’exception qu’il ne s’agissait pas d’une rénovation. Selon lui, la nature du cadre et le type de peinture avaient été datés au début des années 1900. Il me signala également que la Fabrique d’Eglise ne disposait d’aucuns autres renseignements sur cette peinture. A l’occasion de cet entretien, je ne pus voir la fameuse toile en question car l’église était fermée.

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J’effectuai une seconde visite, le 3 juillet 2008. Profitant d’une répétition de la chorale en soirée, la petite porte latérale de l’église était ouverte et la toile était visible. Mais installée en surplomb au fond de l’église, il s’avérait nécessaire de disposer d’une échelle pour vérifier la signature. Dialoguant un responsable de la Fabrique d’Eglise, j’appris ainsi que l’ancienne église avait été abattue en 1898 et remplacée par l’actuelle. Et que cette peinture aurait été conservée durant de nombreuses années dans une pièce annexe, sans grand soins, au milieu d’autres résidus. Et ce n’est qu’à l’occasion du centenaire de l’église en 2001, qu’elle aurait trouvé, après une légère restauration, sa place actuelle.

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Quant à son origine, on n’en connaissait rien de plus.

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Il ne me restait plus qu’à authentifier la signature pour la joindre à notre « Saga des PARFONRY de NEERHEYLISSEM ». Pour cela, j’avais évidemment besoin d’une copie de la signature prise sur une autre peinture de Paul PARFONRY. Cela ne fut pas très difficile à obtenir. La famille de ce Paulo avait toujours en jouissances plusieurs d’entre elles dans leur joyeux terroir de Jouy-le-Potier. Je reçus peu après cette signature. Il me restait plus qu’à entreprendre le dernier acte de vérification.

 

Je pris un nouveau rendez-vous ce 25 février 2009, un Mercredi des Cendres, avec Bernard VANDENBULCKE. Armés de torches et d’un appareil photo, j’étais prêt, le cœur palpitant, pour cette confrontation. Tel un sacristain de nos jeunes années, il me sortit de derrière l’autel, l’échelle providentielle. Le reste ne fut que formalité.

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Je grimpai à l’échelle et examinai la signature.

 

C’était manifestement son coup de pinceau qu’il avait déposé en bas sur le côté droit. Tout à fait similaire à la copie envoyée de France. Et il avait fait suivre son nom du texte « d’après Rubens ».

​

Je redescendis de l’échelle mais comme pour m’assurer que cet instant était bel et bien une découverte, je remontai aussitôt non pour vérifier mais pour profiter de ces retrouvailles.

​

Il ne me restait plus qu’à finaliser le moment. Prendre quelques photos pour me permettre d’en faire partager, à travers mon blog, tous les lecteurs et particulièrement les descendants de Paul PARFONRY, l’artiste peintre. Lui, l’artiste détaillant le portrait des intérieurs opulents de Paris, aurait été impressionné par le génie de RUBENS.

​

Aurait-il pu la peindre pour orner la nouvelle église de SPY, consacrée en 1901 où s’agissait-il d’une œuvre de jeunesse, comme le laisse entendre la petite notice au bas de cette toile ? Par conséquent, peinte bien avant 1900 contrairement à ce que ferait croire le texte. Dans cette dernière éventualité, le tableau aurait-il pu déjà décorer l’ancienne église abattue ? Il est vraisemblable que cette toile, photographiée en 1968 pour s’inscrire dans la banque de données de l’IRPA (Institut du Patrimoine Artistique de Belgique) se trouvait présente à ce moment dans l’église. La décision de supprimer les éléments matériels les plus visibles (autel, chaire de vérité) a dû sonner le glas des quelques tableaux accolés aux murs de l’église. Et la peinture de Paul reste le dernier vestige ou maillon de ce chapitre dans l’église.

D’autres questions restent bien réelles. Que fait cette peinture religieuse à Spy. Y-a-t-il un lien avec le marbre noir de Mazy qu’utilisait son père pour réaliser les pièces de cheminées en marbre dans les hôtels particuliers de Paris ? Comment y est-elle arrivée. Quels liens avaient encore Paul avec la Belgique. A-t-il peint d’autres toiles de ce type ?

​

Où se trouve l’original de P.P. RUBENS ? Tout simplement en Belgique, à l’église Saint-Martin d’Alost (Aalst). Sous l’appellation « Autel de Saint Roch », daté entre 1623 et 1626 ».

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C’était manifestement son coup de pinceau qu’il avait déposé en bas sur le côté droit. Tout à fait similaire à la copie envoyée de France. Et il avait fait suivre son nom du texte « d’après Rubens ».

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Je redescendis de l’échelle mais comme pour m’assurer que cet instant était bel et bien une découverte, je remontai aussitôt non pour vérifier mais pour profiter de ces retrouvailles.

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Il ne me restait plus qu’à finaliser le moment. Prendre quelques photos pour me permettre d’en faire partager, à travers mon blog, tous les lecteurs et particulièrement les descendants de Paul PARFONRY, l’artiste peintre. Lui, l’artiste détaillant le portrait des intérieurs opulents de Paris, aurait été impressionné par le génie de RUBENS.

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Aurait-il pu la peindre pour orner la nouvelle église de SPY, consacrée en 1901 où s’agissait-il d’une œuvre de jeunesse, comme le laisse entendre la petite notice au bas de cette toile ? Par conséquent, peinte bien avant 1900 contrairement à ce que ferait croire le texte. Dans cette dernière éventualité, le tableau aurait-il pu déjà décorer l’ancienne église abattue ? Il est vraisemblable que cette toile, photographiée en 1968 pour s’inscrire dans la banque de données de l’IRPA (Institut du Patrimoine Artistique de Belgique) se trouvait présente à ce moment dans l’église. La décision de supprimer les éléments matériels les plus visibles (autel, chaire de vérité) a dû sonner le glas des quelques tableaux accolés aux murs de l’église. Et la peinture de Paul reste le dernier vestige ou maillon de ce chapitre dans l’église.

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D’autres questions restent bien réelles. Que fait cette peinture religieuse à Spy. Y-a-t-il un lien avec le marbre noir de Mazy qu’utilisait son père pour réaliser les pièces de cheminées en marbre dans les hôtels particuliers de Paris ? Comment y est-elle arrivée. Quels liens avaient encore Paul avec la Belgique. A-t-il peint d’autres toiles de ce type ?

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Où se trouve l’original de P.P. RUBENS ? Tout simplement en Belgique, à l’église Saint-Martin d’Alost (Aalst). Sous l’appellation « Autel de Saint Roch », daté entre 1623 et 1626 ».

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Roland PARFONDRY

Article Angelus en temps de guerre_Page_
Article Angelus en temps de guerre_Page_
Article Angelus en temps de guerre_Page_
Article Angelus en temps de guerre_Page_

Jugée dangereuse, l'église de Spy fermée.

 

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20141208_00570962&utm_source=lavenir&utm_medium=social&utm_content=footer&utm_campaign=send-to-a-friend&utm_term=1C2UI6QP

 

Le rapport accablant des pompiers de Sambreville a amené la bourgmestre à fermer provisoirement l’église Saint-Amand de Spy, jugée dangereuse.

Elle sonne toujours les heures mais elle restera vide et froide pour un temps indéterminé. Depuis vendredi dernier, des barrières de chantier barrent l’accès à l’église Saint-Amand de Spy et même à son monumental escalier. La maison de Dieu est fermée jusqu’à nouvel ordre. Pour au moins une année, voire deux. On ne sait pas encore.

«C’est dommage lance ce riverain, car c’est la seule église de l’entité qui offre autant de places de parking ».

 

Comme souvent avec ce genre d’édifice où la plus petite intervention peut coûter cher, du fait de la difficulté d’accès des toitures par exemple, la patience des paroissiens attachés à leur chère église centenaire risque d’être mise à rude épreuve.

Mais la bourgmestre de Jemeppe-sur-Sambre Stéphanie Thoron n’a voulu prendre aucun risque après le passage du service de prévention des pompiers de Sambreville. Leur rapport, accablant, a livré une conclusion difficilement contournable: l’édifice est jugé dangereux, à cause du risque de chutes de pierres (et pas des petites pierres), ou de plâtras, qui est réel et surtout imprévisible, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du bâtiment.

 

Or, la hauteur des murs est telle que le simple descellement d’une pierre et sa chute auraient des conséquences dramatiques.

La bourgmestre, responsable de la sécurité, a donc pris un arrêté de fermeture, en précisant bien que l’église sera bien réparée et qu’elle rouvrira un jour. C’est bien l’intention du collège communal de réparer les églises, toutes les églises, comme en témoigne l’inscription au budget 2015 d’une somme astronomique de 1 850 000€. Dont 800 000€ rien que pour l’église Saint-Amand.

 

Sur la place de Moustier, l’état de l’église Saint-Frédégand n’est guère plus brillant. Les réparations avoisineront là-bas aussi plus de 500 000€, au bas mot.

 

Pour l’échevin des cultes Jacques Lange, c’est le coût de l’immobilisme: l’ancienne majorité a laissé aller l’église de Spy, et les églises en général, beaucoup trop loin, avec la conséquence que l’eau s’y est infiltrée, causant des dégâts majeurs aux enduits des murs et aux peintures. La sacristie et la nef gauche de l’édifice sont dans un sale état.

«Il faudra un certain temps vu l’ampleur des travaux à réaliser, et les procédures administratives applicables aux marchés publics » a encore réagi Jacques Lange, qui a pris des dispositions provisoires avec les fabriciens afin que la vie paroissiale poursuive son cours (notre encadré).

 

Quelques travaux récents, de débouchage des descentes d’eau et de remplacement des évacuations vers les égouts, n’auront été que des emplâtres. «Depuis, la situation s’est aggravée. Nous savions l’urgence à y programmer des travaux, tôt ou tard. Mais le rapport du service régional d’incendie ne nous a pas permis d’attendre plus longtemps . Nous sommes au pied du mur» a conclu l’échevin des cultes.

 

Le prêtre de la paroisse, Léon Iyenga, a demandé à ses ouailles de prier pour leur paroisse et de rester unis et solidaires en ces moments difficiles.

Vite dit

 

 

Au presbytère

 

L’église n’est donc plus accessible pour le culte ou toutes autres activités.

Jusqu’au dimanche 28 décembre 2014, le culte sera célébré les samedis et dimanches dans la grande salle communale, rue de l’Enseignement (en face du presbytère).

 

Les messes des mardis, mercredis, jeudis et vendredis seront célébrées au presbytère.

 
Les meilleures solutions

 

L’adoration et la messe du lundi auront lieu dans la petite salle communale, rue de l’Enseignement (entrée par l’arrière côté pressoir).

 

Les funérailles seront célébrées soit à Jemeppe, à Moustier ou à Balâtre, en fonction des disponibilités de ces églises.

 

Le conseil de Fabrique est en étroite relation avec les autorités communales pour trouver les meilleures solutions pour assurer la continuité du culte et des différentes activités paroissiales.

Article paru sur le site l'Avenir.net du 9 décembre 2014

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Copie du Testament du Sieur Jean du Colpin

 

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

Je, Jean du Colpin de Spy, bourgeois de Namur, fils jadis du Seigneur Alard de Weis de Spy, et Dame Ide, sa femme, en mon bon sens et ma bonne mémoire et en ma pleine vie, allant les voies, fait et ordonne ce mon présent testament et ordination et veux qu’il tienne et vaille si que ma dernière volonté.

 

Premier, je laisse pour Dieu et en aumône pour le salut de mon âme, pour l’âme de mes Père et Mère, dessus nommés, de tous mes charnels amis et de tous mes bienfaiteurs, après mon décès héritablement, chacun an, vingt-quatre muids et demi d’épeautre, au muid de Namur, lesquels je veux et ordonne qu’on donnât et répartît chaque an, en cette ville de Spy toute en telle manière qu’il est contenu en ce présent écrit.

 

Premièrement, je veux et ordonne qu’on en donnât pour Dieu et départît en aumône après mon décès au jour de tous les Saints, de si à la fête de Saint Pierre d’Août entrant, après venant, neuf muids d’épeautre ; et veux et ordonne qu’on commence dès après mon décès, le jour de tous les Saints, le premier muid d’épeautre pour faire pain et donner pour Dieu aux communs pauvres de la ville de Spy, pour le salut de mon âme et de toutes les âmes dessus dites ; et porter le pain au moustier ; et chacun premier dimanche de chacun mois après la Toussaint venant, de si an jour d’Août dessus dit, un muid d’épeautre pour faire pain et donner pour Dieu, après mon décès, aux communs pauvres de la ville de Spy, pour le salut de mon âme et de toutes les âmes dessus dites, et porter le pain au moustier ainsi comme par dessus est dit ; et ainsi d’an en an à toujours.

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Item, le jour Saint André, l’apôtre, le pain d’un muid d’épeautre pour faire pain à donner pour Dieu ainsi comme dessus est dit et devisé.

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Item, le jour de Noël après venant, le pain d’un muid d’épeautre.

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Item, le jour des étrennes (le premier jour de l’an) après en suivant, le pain d’un muid d’épeautre.

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Item, le jour de la conversion de Saint Paul, le pain d’un muid d’épeautre.

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Item, le jour de la Chandeleur après venant le pain d’un d’épeautre pour faire pain et donner pour dieu ainsi que par dessus est dit.

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Item, le jour du grand Carême après venant un muid d’épeautre pour faire farine et donner pour Dieu en premier lieu pour le salut de mon âme et de toutes les âmes dessus dites.

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Item, le dimanche, jour du mi-Carême après venant, un muid d’épeautre pour faire farine et donner pour Dieu, en premier lieu pour le salut de mon âme et de toutes les âmes dessus dites.

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Item, le jour de la Pentecôte, après venant, un muid d’épeautre pour faire pain et donner pour Dieu ainsi que dessus est dit et devisé.

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Item, le jour Saint Jean-Bapstiste, après venant, un muid d’épeautre pour faire pain et donner pour Dieu aux communs pauvres de la ville de Spy, pour le salut de mon âme et de toutes les âmes dessus dites.

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Item le jour de mon obit, un muid d’épeautre pour faire pain et donner pour Dieu ainsi que dessus est dit et devisé.

Item, à ceux qui, toutes ces aumônes dessus dites donneront et répartiront, pour leurs peines et pour leurs labeurs, et pour ce aussi qu’ils donneront et répartiront toutes les aumônes qui en ce présent écrit sont contenues, plus diligemment, un muid d’épeautre.

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Item, au viesti de l’église de Spy, après mon décès pour mon anniversaire, chacun an , demi muid d’épeautre, et pour la raison de ce que je veux et ordonne et prie au viesti qui sera pour le temps de la dite église de Spy, qu’il prie pour mon âme et pour toutes les âmes dessus dites, et qu’il les ait en remembrance, de semonce à l’inventaire de l’église de Spy chacun jour que on donne les aumônes dessus dites, et veux et ordonne que ce mien testament et tous les contrepans soient lus et recordés par le viesti qui sera pour le temps à l’inventaire de la dite église chacun an à toujours, le jour de tous les Saints, pour ce que les contrepans des aumônes ne soient point amoindris, ni les aumônes aussi de rien défalquées.

​

Item, quatre muids d’épeautre pour acheter toile pour faire chemises pour donner pour Dieu à treize pauvres femmes, au jour de Saint Jean-Baptiste, d’an en an. Oins, en plus, prie bien que les distributeurs qui seront pour le temps et les bonnes gens de la ville de Spy pourront savoir qu’il gît plus grand besoin, sans nulle mauvaise calandise ; et veux et ordonne que chacun an à toujours, le jour des plaids de la Saint Rémy, que les échevins qui seront pour le temps de la dite ville de Spy, recordent par devant les bonnes gens qui là seront présents, tous les contrepans des aumônes dessus dites ; et pour ce, je veux et ordonne que les échevins qui seront pour le temps, aient chacun an qu’ils feront cette recorde, deux souls monnaie paiement de Namur, lesquels je veux et ordonne qu’on prenne aux quatre muids d’épeautre dont on doit acheter les toiles pour faire chemises et l’aumône de la toile soit amoindrie de tant.

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Lesquels vingt quatre muids et demi d’épeautre ci-dessus écrits, j’en assenne et ai assenné à prendre et à recevoir chacun an à toujours à plusieurs gens, sur plusieurs contrepans gisant en plus grande partie au terroir de Spy et ailleurs mouvantes de plusieurs courses, ainsi qu’il contient ès lettres sur ce faites et scellées de maijeur et des échevins de la cour de l’évêque de Liège en la ville de Spy, et de tout ce que par-dessus est dit et devisé et des aumônes ainsi à départir, je veux, ordonne et prie que, tantôt après mon décès, chacun an en suivant, qu’ils soient distributeurs et départeurs Jean Chabruire et Jean Aylian et à chefs de chaque année accomplie, je veux et est mon gré que s’il semble bon, pour le salut de mon âme et des âmes dessus dites aux preudhommes et aux bonnes gens de la ville de Spy qu'ils en fassent bien et diligemment leur devoir et ils soient en vie, qu'ils en soient encore départeurs jusqu'à la volonté des bonnes gens de la ville de Spy dessus dits. Et si ceux qui dessus dits ne faisaient bien et diligemment leurs devoirs pour le salut de mon âme et de toutes les âmes dessus dites, je veux et ordonne que les bonnes gens du dit Spy élisent deux autres, toujours d’an en an, le jour de tous les Saints pour départir les aumônes dessus dites ; et veux et ordonne que ceux de la ville de Spy ne puissent mettre les mains à cette ordination, ni les aumônes dessus dites de rien amoindrir pour nécessité nulle que la dite ville de Spy ait, ne put avoir en nul temps à venir ; et si ainsi advenait, que j’a n'advienne que la somme des vingt-quatre muids et demi d’épeautre dessus dits, ne fût payé d’an en an entièrement par le défaut des débiteurs ou des contrepans. Je veux et ordonne qu'on ne puisse de plus oppresser les desteurs qui seront pour le temps des aumônes dessus dites à départir que ce qu'ils en recevront sans mauvaise acquisition, et ils le devront requérir bien diligemment au débiteur par tout à frais de l'aumône et les contrepans demeurer, si mestier est, et pour ce que ce soit plus ferme chose établie, et que l’aumône soit mieux tenue en mémoire, je prie et ai prié et requis à sage homme, discret et religieux Monseigneur Stevenon, Chanoine et Doyen, Monseigneur Williaume, Chanoine et chantre de l'église St Aubain de Namur, et Monseigneur Blou, dit le batteur, viesti de la dite église de Spy, qu'ils mettent leurs propres sceaux à ce mien présent testament ou dernière volonté.

 

Nous, Etienne, chanoine et doyen, et Guillaume chanoine et chantre de la dite église St-Aubin de Namur, et Gilles, viesti de l'église de Spy, dessus dits, à la prière et requête du dit Jean Colpin, testateur, avons mis nos propres sceaux à ce présent testament ou dernière volonté, en signe de vérité des choses dessus écrites et devisées.

 

Faits et donné en l'an de grâce mil trois cent et trente le vendredi après la grande Pâque, le troisième jour du mois d'Avril.

 

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Ce testament a été copié par Mr Gosuin selon que s’ensuit :

 

Le soussigné, à la requête de monsieur Willierdenne, pasteur de Spy, et des échevins de la cour dudit lieu, a le plus exactement qu'il lui a été possible fait écrire la copie présente hors du testament originel de feu Jean Colpin, attestant à tous qu'il appartiendra, qu'il l'a rédigé en langue vulgaire et commune du temps présent selon et en conformité de l'énergie et intelligence dudit testament originel.

Ainsi signé ce   ?  de Mars, mille six cent cinquante et un. (1651)

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Gosuin,

Bailly de Spy

 

Le 9 novembre 1696, Jacques Amand, pasteur de Spy, ai remis la copie originelle entre les mains du greffier Jean Delbanche en présence de la Cour dudit Spy

 

Qui est Saint Roch ?

 

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Qui est Saint Roch et son chien ?

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Saint Roch est reconnaissable à son bâton (le bourdon) qu'il tient à la main. Parfois, il porte une besace, le chapeau et la cape de pèlerin. Un chien se tient à ses côtés avec un ange. Il relève un pan de sa cape pour faire voir la plaie qu'il a à la jambe.

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Pourquoi Saint Roch montre sa cuisse ?

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Il tenait sans doute dans la main gauche le bourdon avec la gourde. De la droite, il découvre l'ulcère de sa cuisse, bubon pestilentiel que ses biographes localisent à l'aine (peste inguinale), mais que, par décence, les artistes reportent plus bas, généralement au milieu de la cuisse.

 

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Où est né Saint Roch ?

 

Montpellier, France, vers 1350, mort à Voghera vers 1378, est un pèlerin et thaumaturge (il a fait des guérisons miraculeuses) français, honoré le 16 août.

 

Il est le saint patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, dermatologues, apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux.

 

Son culte, né d'abord en France et en Italie, est devenu très populaire et s'est répandu dans le monde entier.

 

Fils désiré et longtemps attendu, sa naissance se révéla en partie miraculeuse – ses parents ayant prié la Vierge Marie pour avoir un enfant – il naquit effectivement et avec le signe d'une croix rouge sur sa poitrine. Passant une enfance dans un milieu profondément chrétien, il fut baptisé au sanctuaire Sainte-Marie des Tables, qui était aussi le centre de la vie spirituelle, intellectuelle, administrative et sociale de Montpellier.

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Il fit ses études chez les Dominicains, ordre alors nouveau et en plein essor, avant d’étudier la médecine.

 

Il fut confronté très jeune aux terribles épidémies de peste de 1358 et 1361. À Montpellier, la peste fit des milliers de morts, jusqu’à 500 morts par jour, pendant trois mois.

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Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il aurait pu participer à la gouvernance de la ville mais il choisit plutôt de confier à son oncle cette responsabilité et il préféra distribuer tous ses biens aux pauvres. Sur ce, il rejoignit le Tiers-ordre franciscain, revêtit l’habit de pèlerin, et prit la route pour Rome.

 

En 1367, il resta trois mois à Rome, car la peste y sévissait. Il mit en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu, en l’associant à des signes de croix et une invocation sur les souffrants et obtint rapidement de nombreuses guérisons !

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