Historique de la

Chapelle de la Visitation 

Au début des années 2000, nous avons pensé demander l’autorisation de détenir le Saint-Sacrement à la maison.

Agnès, en effet, était régulièrement immobilisée par un mal de dos – double hernie discale – et aimait adorer Jésus dans la Sainte Hostie exposée. Mais le prêtre qui nous accompagnait nous a tout de suite arrêtés, car le va-et-vient dans la maison était trop grand et nos absences trop longues. Il fallait donc aller à Namur pour pouvoir adorer Jésus dans le Saint-Sacrement. 

Fin 2010, nous avons hébergé Claudine qui, après une vie difficile, s’est convertie, mais avait encore besoin d’un accompagnement. Claudine passait beaucoup de temps en Adoration : début 2011, elle nous a suggéré d’introduire une demande officielle auprès de notre Evêque, ce qui fut fait le 19 juillet 2011. 

Nous savions que nous avions besoin du soutien de notre curé : il a tout de suite accepté. D’autres prêtres qui nous entouraient ont été aussi emballés. 

Il fallait aussi trouver un local pour une chapelle digne de recevoir Jésus. Il devait être à l’écart des lieux de vie, accessible facilement à partir de l’extérieur. Différentes idées se sont succédé : construire un nouveau bâtiment – difficile à gérer ; transformer le garage – coûteux et difficultés avec son occupation. Puis le local à l’avant de la maison, utilisé alors comme débarras : bonne idée puisque accessible à partir du hall d’entrée. Quelques adaptations de portes étaient nécessaires et quelques finitions : cela était dans mes cordes. 

Pour le tabernacle, le papa de la Sœur avec qui Claudine vivait, en avait fabriqué un pour leur maison : il a accepté de refaire le même. 

Tout était en place. Manquait encore l’autorisation. Par une rencontre ‘fortuite’ avec notre évêque, le 15 août, un rappel a pu lui être adressé en direct : sa réponse a été immédiatement positive, et son accord écrit est arrivé le 7 septembre 2011, un délai très court pour ce genre de procédure. 

Les travaux ont pu être rapidement menés. Les aides nécessaires sont tombées miraculeusement : un de nos enfants pour vider le débarras, un ami du tennis pour les peintures, le papa pour le tabernacle, un cadeau d’une amie pour la lampe de présence de Jésus-Hostie – l’ampoule de cette lampe étant celle que nous avions offerte à Maman pour son coin-prière dans sa maison de repos –, la grande Croix trouvée à la brocante de Temploux par un filleul. 

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