Il y a un mois, vous disiez aurevoir au Père Léon et depuis quelques semaines, vous saluez un certain François.

 

En ce début d’octobre, permettez-moi de vous saluer et déjà, de vous dire ‘Merci’ pour l’accueil que vous m’avez réservé. Débarquer en terre inconnue, c’est une aventure qui ne peut se vivre dans la précipitation. Il nous faudra prendre le temps de nous apprivoiser.

 

Que l’on soit rose, renard, étoile, planète ou Petit Prince, j’espère que nous allons tendre vers une création harmonieuse où nous pourrons conjuguer les richesses de nos singularités.

 

Secrétariat paroissial

 

François GARAGNON, auteur du livre « Le maître des liens inaltérables », met de jolis mots pour décrire la rencontre, en voici quelques extraits à méditer :

 

N’oublie pas qu’avant d’être un « proche », l’autre ressemble peu à peu à une terre lointaine.

 

Il convient de l’aborder comme un pays dont on doit respecter la langue étrangère, les us, les coutumes, les paysages familiers et les climats changeants, le jardin secret, la souveraineté.

 

Il s’agit donc d’acclimater ton savoir à une réalité parfois déroutante, en tout cas fondamentalement différente de la tienne, en cherchant à t’adapter à l’autre, à le comprendre dans sa nécessité intérieure, à l’apprivoiser ou à le rejoindre.

 

Autant dire que pour aborder ce pays de l’autre, tes bagages, tes grilles d’analyses, tes jugements coutumiers et tes habitudes te seront de peu d’utilité.  « En réalité, tout se passe comme si habiller une relation exigeait d’abord que l’on se dépouille soi-même.

 

Cette idée de dépouillement radical nous ramène au désert. Il faut accepter d’aborder l’autre comme un vaste territoire inconnu : parfois sans point de repère, sans garantie et même sans chemin tracé. Sans a priori, ni attente prédéfinie. Juste avec la passion de découvrir un « lieu » singulier qui peut devenir un « lien » unique.

 

 

Votre curé,
François HOSTEAU